Travail en fin de saison

Après la récolte du miel, l’apiculteur doit entamer les préparatifs de l’hivernage de ses ruches.

 
 

Les abeilles de la saison vivent en moyenne 45 jours. En revanche, les abeilles d’hiver vivront environ 6 mois, passant l’hiver pour ensuite contribuer au développement de la colonie au printemps. Il est donc essentiel de surveiller attentivement les ruches et de leur fournir les conditions nécessaires pour engendrer des abeilles d’hiver en pleine forme

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Pour ce faire, il est impératif de réduire la pression exercée par le varroa, un parasite des abeilles, qui peut être comparé à une tique chez l’homme et qui peut provoquer le déclin de la colonie en seulement 5 ans s’il n’est pas traité. Après la récolte du miel d ‘été, une lanière de traitement anti-varroa est placée dans la ruche pendant 12 semaines, puis retirée. 

Des comptages du varroa sont effectués avant et après le traitement, selon diverses techniques, pour évaluer son efficacité et les chances de survie de la colonie après l’hiver. Personnellement nous utilisons une plaque que nous glissons sous la ruche et que nous laissons 2 ou 3 jours, avant de la retirer et de compter visuellement le nombre de varroas tombés. 


Ensuite, pour garantir un hivernage réussi, il faut s’assurer que les abeilles accumulent suffisamment de miel pour se nourrir pendant plusieurs mois. Cela souligne l’importance de l’environnement. Nous avons la chance que nos ruches, situées  à la fois dans un bourg et proches  de grandes cultures, ne manquent jamais de ressources. Il est cependant nécessaire de peser les ruches et suivre ce poids au cours de l’hiver afin de prévenir le risque de famine.

Il est également essentiel qu’elles trouvent du pollen de qualité, provenant de diverses variétés, afin de bénéficier des acides aminés variés nécessaires à leur santé pour produire des abeilles bien nourries et bien grasses, comme le souligne si bien Benjamin Poirot, notre formateur chez Apinov. Ces abeilles en meilleure santé sont également plus résistantes au varroa.


Enfin, l’isolation de la ruche contre le froid et les vents est un autre facteur à prendre en compte. Pour ce faire, nous ajoutons un isolant à bulles sur le couvre-cadre ,de l’isolant sous  toiture  ainsi que des cadres isolants entre les cadres de cire et le corps de ruche . Nous avons également confectionné un brise-vent pour les protéger. De plus, nous avons réalisé des plantations  afin de  préserver  nos abeilles des fortes chaleurs, et améliorer  l’emplacement de  nos ruches .


Notre objectif est le bien être de nos abeilles tout au long de l’hiver.

Malheureusement, tout apiculteurs rencontre des pertes de certaines ruches au cours de l’hiver, dont les causes principales sont le varroa, et la pression des frelons asiatiques en fin de saison.